Retrouver d'autres peintes alors: checked
Retrouver mon matos d’antan et bazarder ce qui est mort: checked
Compléter celui-ci pour être prêt à peindre: checked
Bon, ben maintenant il n'y a plus qu'à !
Voyons maintenant la comparaison du peintre gaucher d'aujourd'hui face au jeune peintre gaucher.
Matériel:
Le Passé:
2 pinceaux (un 00, un 0 coupé au bout pour le brossage), une quinzaine de pots de peinture, un chiffon un gobelet, et une plaque de carton de récupération jaune comme plan de travail et un pot de sous couche blanc.
Aujourd'hui:
Ah, les joies d'obtenir son argent de poche par son employeur! Avec un pouvoir d'achat multiplié, beaucoup plus facile de s’équiper. Me voilà donc avec un set de pinceaux en poils de martre, un pinceau synthétique dédié pour le brossage, et une palette de couleur un peu plus fournie. Et en fouillant un peu dans mon fourbi de bricolage, une magnifique dalle de carrelage blanche ! Et incroyable: une bombe de sous couche ! Non seulement, c'est fini les gros pâtés de sous couche mais en plus, c'est 15 secondes de boulot pour 10 figurines.
Verdict:
C'est bien mieux aujourd’hui!
Aide et apprentissage théorique:
Le Passé:
Sur le tas, avec l'aide de quelques camarades peintres de mon âge qui eux aussi avait appris sur le tas. Je me souviens encore de la fois où l'un d'entre eux m'avait montré une côte de maille 'super bien faite'. Il m'avait expliqué alors la technique de base du débutant: le brossage. Une couche de noir uniforme, un vieux pinceau coupé, un peu de peinture métallique bien essuyée et un petit coup léger et superficiel. Généralisation sur tout et partout (avec un peu de blanc pour éclaircir): Effet whaou garanti quand on voyait ressortir les détails.Et voilà donc la courbe d'apprentissage bien faible.
Aujourd'hui:
Une révolution plus tard, celle du numérique, tout devient facile d'accès. Et me voilà à passer du temps sur des forums, des tutos, des vidéos, parcourir des liens vers d'autres... Un butinage un règle dans la connaissance de l'humanité numérisé. Là, je découvre abasourdi comment résoudre des problèmes que je croyais insoluble: Comment faire une couche de jaune uniforme (j'ai à ce propos appris qu'on appelait ça un aplat), la lumière zénithale, les lavis, les glacis, les effets spéciaux, les dégradés... Toute une connaissance théorique qui s'offrait à moi, en texte, image et vidéo. Je pense avoir plus appris en 3 semaines que toute ma première ère de peinturlurage. Reste quand même la pratique...
Verdict:
C'est bien mieux aujourd'hui!
Ben justement, la pratique:
Le Passé:
Du temps! Comme j'avais du temps! Donc du temps pour la pratique. Je peaufinais mes gestes, apprenais à être précis. Avec mes quelques couleurs et mes techniques simples, j'arrivais à faire des choses que je jugeais pas trop mal. Tout du moins suffisant pour jouer avec et avoir une armée présentable devant les yeux des mes adversaires du jour. Ah... le temps...
Aujourd'hui:
Et oui, le pouvoir d'achat augmente mais la contrepartie, c'est le boulot. Et avec l'âge, on occupe le temps qui reste avec d'autres choses toutes aussi importantes de la vie: Les enfants, les amis. Il reste encore des miettes, mais c'est pour la logistique. Bref, le temps est une peau de chagrin, et il me reste à peine une petite poignée d'heure par semaine pour m'attarder sur cette chose futile qu'est la peinture sur figurine. Donc autant dire que la pratique, ben, elle ne progresse pas beaucoup.
Verdict:
C'est bien mieux avant...
Conclusion:
Après quelques mois de retour sur ce hobby, plutôt qu'un opération comptable, rien de mieux que du visuel.
Et je vous laisse mettre un verdict en commentaire.
Épilogue:
Rien qu'une digression philosophique que m’inspire ce billet:
Jeune: on a la santé, du temps mais pas d'argent
Adulte: on a la santé, peu de temps mais de l'argent.
Et après... ce qui est certain, c'est qu'on aura plus de temps, pour le reste...
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