vendredi 25 mars 2016

Deathwatch Overkill ou le retour du cultissime 'culte genestealer'

Encore une belle surprise (quoique... une source m'avait prévenu en octobre et j'ai relayé l'info sur mon twitter) de la part de Games Workshop: le retour du Culte Genestealer dans un nouveau jeu stand alone sorti il y a quelques jours, 'Deathwatch Overkill'

Après un petit historique de ce culte, je vais passer en revue les figurines et les règles du jeux.
Reste de l'article à suivre ici

Le Culte Genestealer

source: http://warhammer40k.wikia.com

Un peu d'histoire, avant d'ouvrir la boite et de découvrir son contenu. Fin des années 80, Games Workshop sort la première version de ce qui allait devenir Warhammer 40K, à savoir Rogue Trader et il y est mention des Genestealers et des Hybrides Genestealers. Puis arrive Space Hulk, jeu largement inspiré du deuxième long métrage de la saga Alien, et surtout sa deuxième extension Genestealers sortie en 1990. Les hybrides y sont présents et jouables. On y apprend que les Genestealers sont capables de semer leur ADN, par un baiser transmettant un parasite au futur hôte, avec n'importe qu'elle race pour former des hybrides, tous contrôlés et reliés mentalement par les pouvoirs d'un Patriarche, une Genestealer plus gros et plus puissant que les autres (Encore une fois, toute ressemblance avec Alien et son univers est purement fortuite ;-) ). On aurait pu s'en douter en fait, Genestealers signifie littéralement 'voleurs de gènes' et une des missions de Space Hulk (ou de sa première extension Deathwing) est justement d’empêcher ces Xenos de mêler leur ADN avec ceux des Spaces Marines...
Un White Dwarf publie alors plus d'informations sur le culte Genestealers (qui devient alors jouable lui aussi dans Rogue Trader). Un culte discret, qui avance masqué, afin de répandre leur ADN dans des mondes.
Un peu plus tard, les Genestealers sont associés au groupe plus général des Tyranids. Le culte étant sensé être une tête de pont chargée de préparer une invasion Tyranids de l’intérieur et se dévoilant au moment de celle-ci.
Le background est posé (assez séduisant en plus) et là, les éditions suivantes et leur codex font disparaître le culte et les hybrides, faisant des Genestealers qu'une des espèces au sein des Tyranids, au grand dam des fans de ce culte...
La rareté et la demande pour les hybrides depuis leur disparition créent un vide chez les fans. Un bon indicateur: Le prix  sur eBay.  Voyons celui de ce Magnus hybride usé et dont la peinture a été enlevée grossièrement (exemple parmi tant d'autres):

Aouch! 35€ pour UNE fig...
C'est donc qu'il y a une vraie attente (et donc un peu d'argent à se faire pour Games Workshop aussi...)
Et voilà donc que quasiment 20 ans plus tard, le culte revient pour  l'édition de ce nouveau jeu, pour le plus grand plaisir de ceux qui trouvent ce culte cultissime. Enfin....

Alors, on l'ouvre cette boite?

Enfin ouverte !
En plus de tout le nécessaire pour jouer (livre de règles et missions, plateau modulaire en carton renforcé et glacé, cartes et dés) on trouve aussi et surtout 50 (oui 50!) figurines. Une 'Kill Team' de 10 individus de la Deathwatch avec son Chaplain et 39 Genestealers dont 30 hybrides (en incluant les Primus et le Magus). Whaou!
[Désolé si je me concentre sur les hybrides, c'est eux que j'attendais... Donc pas d'image de la Kill Team Deathwatch]
Les figouzes sont toutes monoposes (contrairement à Betrayal At Calth) mais sont complètement compatibles avec Warhammer 40K (contrairement à celles de Space Hulk, de fait de leurs tailles - légèrement plus grande - et de l'absence de socle rond). Tellement compatible que l'on trouve en téléchargement gratuit sur le site Games Workshop de quoi les jouer dans W40K.
Et comme toujours, de quoi s'inspirer pour les peintres (gauchers ou droitiers) avec de superbes images couleurs du contenu de la boite peint dans le livret de règles.
Schéma de couleurs des Genestealers "historiques" (à la Space Hulk) en violet et en bleu. Cela reste le plus beau.

J'adore l'effet lumineux du cerveau du Patriarche en train d’utiliser ses pouvoirs psy. A tester !
Bref, comme souvent, beau matos, et belles sculptures en plastique. 
Mais où trouverai-je le temps pour peindre tout ça !

Et le jeu dans tout ça

Les règles sont simplissimes: 
Une mission est choisie parmi les 10 proposées (formant une campagne si elles sont joués dans l'ordre). La mission détermine la position des tuiles du plateau modulaire et les cartes de jeu disponibles pour le joueur Stealers ainsi que la formation pour la Kill Team.
Puis les joueurs suivent une séquence d'actions à faire soit par le joueur Stealers soit par le joueur Deathwatch par tour et à la fin de chaque tour on regarde les conditions de victoire de la mission.
La partie amusante du jeu c'est que le joueur du culte pose des cartes faces cachées sur les entrées du plateau, ces cartes donnant le nombre et le type de combattant qu'il fera rentrer dans le jeu quand il décidera de les dévoiler, à la manière du 'blip' dans Space Hulk. Il peut aussi garder cette carte en main pour bénéficier d'un effet spécial à jouer au moment opportun. A chaque début tour, il complétera sa main (nombre de carte déterminée par la mission) rendant donc le nombre de ses troupes 'infini'. 
Le joueur de la Kill Team à lui comme avantage d'attaquer DEUX fois par tour.
Pour les mouvements, on se déplace d'un certain nombre de cases, mais on positionne la fig n'importe où dans cette case (qui peut être assez grande) pour jouer sur les portées des attaques qui se mesurent avec une règle (fournie). Ceci rend aussi le positionnement intéressant.
Bref, un mécanisme de jeu ultra-simple où chaque camp doit jouer sur ses avantages qui sont pour chacun complètement asymétriques.
En jouant, on ressent la même tension qu'une partie Space Hulk: Un énorme avantage de puissant de feu pour les Marines qui zigouillent à tour de bras, mais un nombre infini de membre du culte, arrivant de partout, et sans savoir leur nombre avant de se positionner. Et comme pour Space Hulk, les Spaces Marines ont un gros avantage, mais un simple jet de dé malheureux fait basculer complètement la partie, ajoutant une véritable tension dramatique au jeu.
Donc, pour conclure, un jeu très proche de Space Hulk dans le mécanisme et la tension à chaque jet de dés, en plus rapide et plus nerveux (les mouvements simplifiés, pas de point de commandement...). 

Conclusion

Fan des Hybrides Genestealers, je ne pouvais pas manquer ça, et rien que pour les figurines. La bonne surprise c'est que le jeu en lui-même est pas mal. D'aucuns diront que tout peut basculer sur un jet de dés raté ou réussi, mais c'est ce qui fait le charme de ce type de jeu. Les parties sont rapides et le jeu en lui même est nerveux. 
Le prix est certes élevé (140€ dans toutes les bonnes crèmeries), mais vu le nombre de figurines contenues, ce n'est finalement pas si délirant que ça (pour comparaison Betrayal at Calth, 125€ avec 40 pitous) surtout que celles-ci sont réutilisable dans 40K mais aussi dans Space Hulk (en déterrant les règles sorties en 1990 dans l'extension nommée Genestealers)
En un mot: je conseille
Alors bon jeu et bonne peinture et méfiez-vous de la menace rampante et silencieuse en train de s'immiscer autour de vous.

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